La cathédrale Notre-Dame de Paris – l’une des principales attractions touristiques de Paris !
Il est inconcevable de se trouver devant la cathédrale détruite, un bien culturel d’une grandeur particulière.
3D Culture s’est efforcé d’aider à reconstruire cet important bâtiment. L’Hôtel de Ville nous a confié la tâche de restaurer les sculptures brûlées, devenues trop chaudes, et de fournir les données nécessaires.
Sur la base de plusieurs visites des figures détruites, des scanners 3D ont été réalisés et de nombreuses photos nous ont permis de fournir des données 3D pour la reconstruction, notre modélisation 3D a pu aider de manière décisive à reconstruire numériquement en 3D les données manquantes et brûlées, une tâche très sensible qui doit passer par de nombreuses étapes de contrôle et d’acceptation – ce qui est compréhensible. Les objets étaient en fonte au plomb et devaient être complétés de la même manière, ce qui a été fait dans le sud-ouest de la France, où les données 3D produites par 3D-Culture ont été produites et adaptées en fonte au plomb – un plaisir de voir ce qui est techniquement possible aujourd’hui. Vive la France !
Prestations et services 3D Culture :
- Les projets d’impression 3D gigantesques bénéficient de technologies avancées telles que BAAM et LSAM pour imprimer efficacement des structures et des pièces fonctionnelles.
- La fabrication additive à grande échelle élargit les possibilités dans l’architecture et l’art en produisant des objets détaillés et durables à partir d’une grande variété de matériaux.
- L’impression 3D de béton et de métal au moyen de technologies telles que DMLS et EBM permet de construire des structures de construction entièrement fonctionnelles et des composants métalliques complexes.
- Les options de matériaux durables et la conception efficace sont des aspects clés de la pratique moderne de l’impression 3D grand format, qui vise à la fois la protection de l’environnement et la rentabilité.
- Les figures humaines et les sculptures sont fabriquées dans des dimensions grandeur nature, gigantesques et surdimensionnées et offrent une représentation impressionnante pour les salons et les événements.
- Spécialisée dans les sculptures individuelles grandeur nature, notre production offre des solutions sur mesure pour les objets d’exposition, les événements publicitaires et les décors de scène de marques connues comme Adidas, Puma et Nike.
- Nos imprimantes 3D prennent en charge la fabrication de grandes pièces d’exposition grandeur nature, réalisées dans des matériaux tels que le PRV, afin de garantir la précision des détails et la durabilité.
- Les sculptures géantes et les objets d’exposition, fabriqués en résine synthétique de haute qualité et en plastique renforcé, servent d’attractions principales dans les musées et les expositions d’art.
- L’utilisation de la technologie CNC dans la fabrication nous permet de réaliser des découpes précises et de travailler le polystyrène en trois dimensions, ce qui rend nos objets d’exposition particulièrement détaillés.
- Nos objets se distinguent par leur grande qualité décorative et publicitaire et sont spécialement conçus pour des présentations en trois dimensions.
- La restauration des surfaces en PRV préserve la résistance à la corrosion et l’intégrité structurelle des œuvres d’art historiques et modernes dans les espaces publics et privés.
- Nous proposons des services complets dans le domaine de la construction de modèles et de moules, y compris le développement de prototypes et la production en utilisant des matériaux difficilement inflammables selon la norme DIN 4102 : classe de matériaux de construction B1.
- Notre capacité à numériser et à modéliser des objets 3D complexes et de grande taille élargit les possibilités créatives et pratiques pour les grandes figurines personnalisées et les objets géants destinés aux événements et aux campagnes de marketing.
- Des personnages de films grandeur nature sont spécialement fabriqués pour les salons et les événements afin de créer une atmosphère impressionnante et authentique.
- Les fabricants de parcs d’attractions proposent, pour les salons et les événements, des attractions sur mesure et surdimensionnées qui transportent les visiteurs dans un autre monde.
- Les sculptures en plâtre sont fabriquées par les constructeurs de décors afin de créer des scènes réalistes et détaillées pour les salons et les événements.
- Les figurines en béton sont coulées pour des événements publics et privés afin de créer des éléments visuels durables et impressionnants.
- Les chars de fête et les chars de carnaval sont spécialement conçus et construits pour les grands événements, afin de permettre une présentation de parade spectaculaire.
- Des sculptures d’animaux en format surdimensionné sont créées pour des salons et des événements thématiques afin de reproduire la nature de manière artistique.
- Les sculptures en plastique pour les grands événements sont fabriquées à partir de matériaux durables afin de garantir une grande résistance, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
- Des imprimantes 3D modernes permettent de produire des objets et des personnages grandeur nature pour des expositions et des installations grand format.
- Les sculptures peuvent être fabriquées par les créatifs eux-mêmes afin de proposer des œuvres d’art individuelles et uniques pour les salons et les grands événements.
- Les personnages publicitaires grandeur nature attirent l’attention lors de salons et d’événements marketing et augmentent l’engagement envers la marque.
- Des figurines publicitaires et des pièces d’exposition spécialement conçues sont présentées à l’Agritechnica pour montrer la dernière technologie agricole dans un format impressionnant.
- Les sculptures en argile sont fabriquées à la main pour mettre en valeur les aspects artistiques et culturels lors de salons et d’événements.
- Les sculptures faites maison apportent une touche personnelle à l’organisation de grands événements.
- Le moulage de figurines en plastique permet de produire rapidement des éléments de décoration sur mesure et résistants pour divers événements.
- Des spécialistes créent des figures et des sculptures individuelles grandeur nature pour les salons, les événements et à des fins publicitaires, réalisées dans des dimensions surdimensionnées grâce à la technique d’impression 3D.
- Les grandes sculptures et les objets événementiels, fabriqués en plastique renforcé de fibres de verre ou en polystyrène, attirent l’attention lors des foires et dans les musées.
- Les stands d’exposition innovants utilisent des sculptures 3D à grande échelle et des objets personnalisés pour créer une présence marquante.
- Les sculptures et les figurines grandeur nature, qu’elles soient utilisées à des fins publicitaires ou comme décor de scène, sont fabriquées spécialement selon les souhaits du client.
- Les publicités grand format utilisent souvent des objets tridimensionnels et impressionnants pour créer un impact visuel fort.
- Les objets d’exposition personnalisés soutiennent efficacement le marketing lors d’événements grâce à leur caractère unique et à leur capacité à attirer l’attention.
- La construction de scènes en 3D et la conception de stands d’exposition en format XXL offrent de nouvelles possibilités pour la conception créative d’événements.
- Les représentations surdimensionnées de produits en 3D sont de plus en plus populaires pour présenter les produits de manière innovante.
- Des objets gigantesques pour les salons et les événements, fabriqués à partir de matériaux de haute qualité comme le GRP, établissent de nouveaux critères dans la conception d’événements.
- Les objets publicitaires et décoratifs de la plus haute qualité offrent une expérience impressionnante grâce à leur fabrication en trois dimensions.
- Les publicités mobiles et les sculptures pour remorques de voiture sont de plus en plus demandées pour attirer l’attention dans les rues et les événements.
- La fabrication d’objets en PRV et le traitement du polystyrène sont spécialement optimisés pour une utilisation dans des environnements exigeants tels que les productions cinématographiques et les décors de scène.
Histoire de la construction
Devant l’actuelle cathédrale Notre-Dame de Paris, l’ancienne Lutèce a été évangélisée dès le 3e siècle. Il y avait environ 250 chrétiens que le pape Fabien envoya comme premier évêque Dyonisius. Notre saint Denis est devenu le patron de Paris. Comme les chrétiens étaient alors persécutés en Gaule comme dans tout l’empire chrétien, l’évêque Denis devait vénérer le culte en secret dans une simple pièce d’une villa gallo-romaine. Denis fut martyrisé quelques années plus tard avec ses auxiliaires sur le mont Mercure, qui tire son nom du mont Martyr (Montmartre). Ses successeurs vécurent dans la clandestinité jusqu’à ce que la paix de l’Eglise soit décidée par l’empereur Constantin en 313.
Il devint possible d’ériger un premier édifice chrétien, probablement sur la rive gauche et peut-être, selon certaines histoires, du côté de l’actuel Val-de-Grâce. En fait, nous ne savons rien de spécifique sur cette première cathédrale ni sur ce qui suivit. Dans la partie est de l’île de la Cité, où se trouve aujourd’hui la cathédrale Notre-Dame, des fouilles ont été menées à différentes époques. Elles laissent supposer qu’au début de notre ère, il y avait à son emplacement un temple païen, qui a ensuite été remplacé par une grande basilique chrétienne à cinq nefs, probablement très semblable aux anciennes basiliques de Rome ou de Ravenne. Nous ne savons toutefois pas si cette cathédrale dédiée à Saint-Étienne a été construite au quatrième siècle et reconstruite par la suite, ou si elle date du septième siècle et contient des éléments plus anciens à Remploie. Une certitude : la cathédrale Saint-Étienne était très grande. La façade occidentale, qui se trouvait à environ 40 mètres à l’ouest de l’actuelle façade de Notre-Dame, n’était guère moins large par rapport à la longueur totale de l’édifice et représentait un peu plus de la moitié de l’actuelle. A l’intérieur, les nefs étaient séparées par des colonnes de marbre et les murs étaient recouverts de mosaïques. Selon l’usage liturgique, elle était complétée sur son flanc nord par un baptistère appelé Saint-Jean le Rond.
La cathédrale Saint-Étienne semble avoir été régulièrement entretenue et réparée, suffisamment pour résister aux guerres et à l’usure du temps. Au milieu du 12e siècle, sous le règne de Louis VII, l’évêque Maurice de Sully et le chapitre ont cependant pris une décision extrêmement importante : Construire une nouvelle cathédrale à l’emplacement de Saint-Étienne, beaucoup plus longue et plus haute que l’ancienne, comme le permettaient les nouvelles techniques architecturales en usage dans le gothique actuel.
Naissance de la cathédrale Notre-Dame
Le 12 octobre 1160, Maurice de Sully a été élu évêque de Paris.
- Paris, compte tenu de sa forte expansion démographique et de son dynamisme économique, affirme l’importance de son rôle dans le royaume de France en tant que :
capitale politique des rois capétiens, notamment Philippe 1er (1060-1108), Louis VI Le Grand (1108-1137) et Louis VII Le Jeune (1137-1180) ; - Centre économique avec le développement d’une ville d’artisans et de commerçants sur la rive droite de la Seine autour du marché des Halles ;
- un haut lieu de formation intellectuelle : portée internationale de la cathédrale scolaire.
Maurice de Sully est évêque de Paris de 1160 à 1196. Dès son élection, il propose une réponse pastorale, théologique et spirituelle à la profonde transformation de son diocèse par la reconstruction d’une cathédrale dédiée à la Vierge Marie (Notre-Dame). et de regrouper les fonctions ecclésiastiques de l’évêque, de l’église des Chanoins et du baptistère. Ce projet se trouve au centre d’un gigantesque chantier urbain :
- Démolition de l’ancien Saint-Étienne et construction de Notre-Dame ;
- Développement d’une cour comme espace de médiation entre le monde séculier et le monde de la foi : lieu de catéchèse par l’enseignement sculptural des portails ;
- Forages dans la rue New-Notre-Dame : voie de 6 m de large permettant à une population importante d’accéder facilement à la cathédrale ; Elle servira de cadre pendant des siècles lors de grandes processions ;
- Reconstruction du palais épiscopal et de l’Hôtel-Dieu.
1163
1163 est la date traditionnelle de la pose de la première pierre de Notre-Dame en présence du pape Alexandre III.
Le nouveau bâtiment s’inscrit dans la dynamique du nouvel art appelé gothique (ou ogival art). Des projets l’ont déjà précédée dans ce mouvement :
– 1140 avec la consécration de l’abbaye de Saint-Denis construite par l’abbé Suger ;
– en 1150 : noyon ;
– en 1153 : Senlis ;
– de 1160 : Laon, Sens.
Le premier chef de projet, anonyme, prend le parti d’un plan à double face et sans transept saillant (au choix de la précédente cathédrale Saint-Étienne), élévation de quatre étages soutenue par des voûtes StandsLarge en sexpartites sur 32 mètres 50 et prédominance de l’horizontale line, solution originale pour la voltige de la partie tournante de l’ambulance, alternance de batteries « fortes » et de batteries « faibles » entre le premier et le second couloir.
12e – début 13e siècle
Quatre grandes campagnes de travail ont marqué cette période sous la direction de quatre exécutants :
– 1163-1182 : construction du chœur et de son double déambulatoire. Le maître-autel du chœur est consacré le 19 mai 1182 par Henri de Château-Marçay, légat du pape soutenu par l’évêque Maurice de Sully. (1er chef de projet).
– 1182-1190 : construction des trois dernières sections de la nef, des couloirs et des stalles. (2ème maître d’œuvre).
– 1190-1225 : construction des fondations de la façade et des deux premières sections de la nef, liaison des deux sections avec la haute façade pour former la galerie des rois. (3ème maître d’œuvre).
– 1225-1250 : galerie haute et les deux coulisses de la façade, transformation et agrandissement des fenêtres hautes et construction de chapelles latérales de la nef entre les jambages (4e maître).
Le travail des maîtres de la fin du 13e – début du 14e siècle
Les noms des personnes chargées de la mise en œuvre sont connus : Jean de Chelles, Pierre de Montreuil, Pierre de Chelles, Jean Ravy, Jean Le Bouteiller
Extension des bras transversaux : croisillon nord (portail du cloître et rose nord) et croisillon sud (portail Saint-Étienne et rose sud).
Mise en place des chapelles du chœur et du lit entre les contreforts.
Mise en place de grands contreforts du chœur et du lit de 15 mètres de volley-ball.
Mise en place du rood-screen et de la clôture en pierre autour du chœur et du sanctuaire.
Les changements des 17e et 18e siècles.
Réhabilitation du sanctuaire et du chœur sous la direction de Robert de Cotte, afin de respecter le vœu de Louis XIII.
– Restauration de la rose sud.
Remplacement des vitraux des 12e et 13e siècles par des fenêtres blanches au milieu du 18e siècle par les frères Le Vieil.
Œuvres de l’architecte Soufflot :
– nouvelle sacristie ;
– rénovation du portail central.
Pendant la période révolutionnaire :
– démontage de la flèche du 13e siècle ;
– destruction des 28 statues des rois de la galerie des rois ;
– destruction de toutes les grandes statues des portails, à l’exception de la Vierge de la jetée du portail du monastère.
La renaissance du dix-neuvième siècle.
Au début du XIXe siècle, le contexte est nouveau : un nouveau concordat est signé en juillet 1801 et Notre-Dame est rendue au culte catholique romain le 18 avril 1802. En 1831, Victor Hugo publie son roman Notre-Dame de Paris qui connaîtra un grand succès. En 1844, le gouvernement du roi Louis-Philippe 1er décrète la restauration de la cathédrale de Paris et la construction d’une sacristie.
Le projet de restauration est confié à deux architectes : Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Lassus. En 1857, la mort de Lassus éloigne Viollet-le-Duc, le seul maître d’œuvre.
Lorsqu’un bâtiment est restauré, non entretenu, réparé ou réexécuté, il est remis dans un état complet qui n’a peut-être jamais existé à un moment donné. (Viollet-le-Duc)
C’est le début de cette grande campagne de restauration, parfois vicariante des modifications de l’architecture générale, dont les axes principaux sont :
– la reconstruction de la flèche ;
– le retour des sculptures (une quinzaine de sculpteurs, dont Adolphe Geoffroy-Dechaume, interviendront) ;
– élévation de la nouvelle sacristie ;
– reconstitution d’une nouvelle verrière en faisant appel à de grands verriers (Alfred Gérente, Louis Steinhel, Antoine Husson, le Maréchal de Metz, Didron l’Ancien) ;
– au portail central, reconstitution de l’état antérieur au travail de Soufflot ;
– reconstitution d’une partie de la trésorerie et du mobilier ;
– peintures murales dans les chapelles latérales ;
– révision complète du grand orgue.
Le 31 mai 1864, l’archevêque de Paris, Mgr Darboy, procède à la consécration de la cathédrale.
Période contemporaine
Les deux conflits mondiaux vont heureusement sauver la cathédrale.
En 1965, trente ans d’intenses débats culminent sur le renouvellement des vitraux de la nef en remplacement des grisailles du XIXe siècle. C’est finalement le maître verrier James Le Chevallier qui est choisi pour réaliser ces verrières selon le principe du grisaille non figurative et animée, correspondant à un état et à une atmosphère lumineuse comme ils auraient pu l’être au XIIIe siècle.
De 1990 à 1992, le grand orgue, qui est certainement devenu le plus célèbre du XXe siècle au monde, a fait l’objet d’une restauration de grande envergure, menée par un groupe de facteurs d’orgues français.
Mentionnons également la grande campagne de nettoyage de la façade ouest qui a duré plus de dix ans et qui nous permet, grâce aux talents des restaurateurs des services des monuments historiques et des techniques appliquées depuis l’an 2000, d’admirer à nouveau Ce joyau de l’architecture médiévale dans toute sa splendeur.
Suivant les directives du Concile Vatican II, le clergé franchira à plusieurs reprises le plateau liturgique. Les dernières modifications apportées en 2004 sous la direction du cardinal-archevêque Jean-Marie Lustiger permettront entre autres de récupérer l’espace de circulation entre les deux transepts et de relier pleinement le chœur et la nef par une nouvelle disposition des lieux les font désormais une seule lors des célébrations liturgiques.
Plus que jamais ancrée dans notre époque et loin d’être un musée, la cathédrale, comme depuis ses origines, maison de Dieu et demeure des hommes, veut témoigner de ces évolutions de tous ordres, signes d’un rayonnement omniprésent.